C’est une forteresse médiévale qui se distingue par sa tour de l’hommage, son cloître d’arcades, l’élégance classique de son portail Renaissance et sa terrasse aux avant-toits baroques audacieux. Il s’agit d’un espace étroitement lié à la vie de Ramón del Valle-Inclán, non seulement en termes de littérature, puisqu’il fut le théâtre des fictions littéraires du marquis de Bradomín, mais aussi d’un point de vue personnel, car le dramaturge avait l’habitude d’y séjourner l’été.

Cet édifice forme avec le pazo d’O Couto et l’église de Santiago do Deán le coeur historique du quartier d’O Castelo. À l’origine il possédait une tour datant du XVIe siècle, mais elle fut remaniée à l’époque baroque. Il n’est cependant pas possible de le visiter.

L’édifice jouxte l’église de Santiago do Deán et la casa grande de Aguiar au cœur même d’O Castelo. Il aurait été construit entre le XVIIIe et XIXe siècle. Il possède un splendide jardin orné d’une fontaine baroque et d’un labyrinthe de buis. Néanmoins, il est impossible de le visiter.

Il s’agit du quartier d’A Pobra do Caramiñal dans lequel des entrepreneurs catalans se sont installés entre la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle et ont développé leur activité de salage de sardines. À la même époque, l’industrie navale, la pêche et les activités portuaires ont connu un nouvel essor dû à l’émergence de la conserverie. Ce secteur qui deviendra, au fil du temps, l’un des piliers économiques de la ville.

Temple jacobéen de style gothique, agrémenté au fil du temps de belles chapelles de style Renaissance, baroques et néoclassiques par les nobles et les confréries locales. Parmi ses chapelles, celle d’A Alba est particulièrement remarquable. Elle remonte au XVIe siècle. Ses éléments architecturaux et ses figures sculptées en granit forment un ensemble d’une singularité toute particulière. L’extérieur de cette chapelle compte de beaux exemples de sculptures comme celles des musiciens sur la façade principale ou celle de l’apôtre Santiago, de style roman, située juste derrière l’abside.

Église avec abside de style Renaissance. Sa nef principale et ses retables sont, eux, de style baroque. Sur la façade granitique du temple, se détache un portail à linteau encadré par deux pilastres et un fronton à niche, au-dessus duquel se trouve un oculus surmonté d’un blason sculpté.

Cette église au caractère rural très marqué fut construite à la place d’un ancien temple roman. Observez la singularité de son clocher attenant et la composition de sa façade dont l’entrée en arc de cercle est surmontée d’un oculus rectangulaire, au-dessus duquel est sculpté le buste de Saint Isidore et celui de la Vierge de Socorro.

Elle s’inclus au sein d’un ensemble de bâtiments qui abritent l’église paroissiale, le presbytère, le cimetière et les ruines du couvent franciscain de San Antonio. L’église paroissiale, à nef unique, possède une façade en pierre de taille ornée d’un fronton remanié à la suite de travaux ultérieurs, lors de l’achèvement du clocher latéral.

Bien que l’existence à cet endroit d’un temple à Lesón en tant qu’annexe paroissiale de Santiago del Deán puis de la consécration d’une église romane au XIIe siècle soit attestée, l’édifice actuel date de 1906 et se compose d’un temple rural composé d’une seule nef et surmonté d’un clocher sobre.

Il s’agit d’une petite construction de forme carré, qui correspond à la structure initiale d’une ancienne chapelle préexistante. Très sobre, elle est en pierre de taille et comporte très peu d’ouvertures.

À la confluence des rivières San Xoán et Barbanza, se trouve le site de San Xoán da Misarela. Ce sont les ruines d’un couvent franciscain qui fut habité dès la fin du Moyen Âge. La légende dit que cet ermitage fut fondé par Saint Mauro, qui est parvenu jusque-là dans une barque de pierre. Ce dernier était pourchassé par des « Maures », et alors qu’il remontait la rivière pour leur échapper, la providence parsemait dernière lui la rivière de pierres pour entraver la progression de ses assaillants, d’où le nom de río das Pedras (rivière de pierres) que porte aujourd’hui ce cours d’eau. Tout près se trouvent un pont médiéval, un pétroglyphe cruciforme et la fameuse « barque en pierre », faisant de cet endroit un site archéologique à voir absolument.

Ce site archéologique se compose de vestiges de plusieurs habitations ainsi que d’un enclos (pour enfermer le bétail). L’origine du site remonterait au Moyen-Âge en l’absence de fouilles plus poussées pour fournir des données plus précises.

Ce sont deux tombes anthropomorphes creusées dans la roche remontant probablement au Haut Moyen Âge. Elles sont situées dans un endroit idyllique tout près de Santo Isidoro de Postmarcos, au milieu d’une belle forêt luxuriante.